Après des semaines de questionnements sur l’identité du gigantesque ballon abattu le 4 février au large des côtes de la Caroline du Sud, les responsables américains ont annoncé que les réponses se précisent. Les efforts de récupération ont pris fin le vendredi 17 février et l’analyse des débris renforce les conclusions selon lesquelles, il s’agissait bel et bien d’un ballon espion chinois.
The Guardian publiait au 7 février que l’État de Floride avait déjà été visité par un tel ballon en 2019. Un rapport militaire américain, vu par des journalistes, confirme la présence d’un ballon à haute altitude en provenance de Chine « qui a dérivé au-delà d’Hawaï et qui s’est attardé sur la Floride » alors qu’il faisait le tour du monde à environ 65 000 pieds d’altitude et « capable de fonctionner jusqu’à 328 000 pieds pendant des mois à la fois ».
Cette révélation réfute l’affirmation de Donald Trump selon laquelle aucun ballon de surveillance chinois n’a opéré dans l’espace aérien américain durant son mandat à la présidence du pays. Pourtant, l’objet a flotté près de chez lui à « sa maison blanche » de Palm Beach.
Observation d’OVNIS (UAP) en Floride :
La ville de Bradenton, située sur la côte ouest de l’État, entre Sarasota et St. Petersburg, est un endroit où la fréquence des OVNIS est connue et surveillée.
Le Pentagone reconnaît désormais l’existence de ce qu’il appelle « les phénomènes anormaux non identifiés », ou UAP. Le président Joe Biden a signé, le 17 février, la loi sur le budget de la défense nationale (NDAA) pour l’exercice 2023, fournissant un total de 816,7 milliards de dollars au Pentagone pour la stratégie de défense nationale pour l’année.
Parmi les dispositions contenues dans ce projet de loi, figure une controverse concernant les UAP, qui vise à ouvrir la porte à une plus grande transparence du gouvernement en offrant une protection à ceux qui rapportent de tels phénomènes. Cette disposition (Sec. 1673) n’est rien de moins qu’une clause anti-représailles radicale, applicable à la fois aux employés du gouvernement et aux entrepreneurs.
On rappelle que depuis la création d’un département de signalement des UAP en 2019, le bureau a ajouté 366 observations supplémentaires à son catalogue au cours de la dernière année, soit en raison de nouvelles observations, soit en raison d’observations plus anciennes découvertes dans des fichiers existants, portant le nombre total d’observations d’UAP à 510 depuis 2004.
En janvier 2023, le bureau du directeur du renseignement national a publié une version non classifiée de son rapport annuel sur les phénomènes aériens non identifiés. Parmi les observations supplémentaires enregistrées, 26 ont été initialement caractérisées comme des drones, 163 comme des objets ressemblant à des ballons et six comme des encombrements aériens. Cela laisse 171 phénomènes volants inexpliqués, dont plusieurs présentaient des caractéristiques ou des performances de vol inhabituelles, qui nécessitent une analyse plus approfondie.
La frénésie médiatique catalysée par le ballon de surveillance chinois contraste fortement avec la prédilection des médias qui passent sous silence les données stupéfiantes sur les UAP rapportées par des observateurs très crédibles. En l’occurrence, les pilotes des jets de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), une organisation réunissant les élites des États-Unis et du Canada, qui assure l’alerte aérospatiale, la souveraineté aérienne et la protection du Canada et des États-Unis continentaux et de l’Alaska.
C’est le cas par exemple du phénomène enregistré par des aviateurs navals au large des côtes de la Floride au début de 2015, où deux modèles géométriques indépendants captés sur vidéo radar, montrent que les objets, sans ailes ni moyens de propulsion évidents, ont une vitesse intrinsèque qui suggère une technologie très avancée.
Il faut maintenant espérer que la clause anti-représailles, incluse dans la nouvelle loi signée par Biden, permette de valider publiquement les preuves récoltées depuis tant d’années et de mieux éduquer la population sur ce phénomène au lieu de le ridiculiser.