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vendredi, mars 29, 2024

LE SALON DES ÉMOTIONS !

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Je me suis permis sur mon compte Facebook et Instagram de publier une photo amusante du vétéran Yvon Lambert en pleine conversation avec le coach du Canadien, Martin St-Louis.

Si j’avais été un caricaturiste de carrière, moi qui suis sans dessin avec un crayon de peinture entre les doigts, j’aurais mis ces mots coloriés dans la bouche des deux hommes.

– Martin, tu connais ma chanson au hit parade des chansons québécoises ?

– Euh Yvon… 

– La p’tite, p’tite, p’tite jument ?

(St-Louis s’étouffe de rires.)

– Tu veux venir nous la chanter dans le vestiaire ? Samuel Montembeault pourrait être ton chef d’orchestre ? Yvon gicle sa gorgée de Molson.

– Non je veux la chanter à la place de l’hymne national avant une partie au Centre Bell.

Et les deux hommes sont pliés en deux au grand amusement de Pierre Mondou, dit le Mousse de Sorel, témoin de leur conversation.

Évidemment je fabule. Et seule mon imagination parfois trop fertile, ce qui fait souvent contraste avec le bas de ma ceinture, se laisse aller à tous les scénarios. Mais sérieusement, j’ai retenu de cette photo entre Lambert et St-Louis une réouverture du Salon des émotions avec ses réunions des « vieux » avec les joueurs actuels au Salon des Anciens. Entendre Yvan raconter son but vainqueur de la Série du Siècle à Cole Caufield.

Voir Chris Nilan se prendre en selfie avec Brendan Gallagher.

Ces scènes sont du pur bonheur tranquille, mais si essentiel.

C’est la p’tite vie le temps d’un savoureux moment. 

Une star au cinéma peut être à l’affiche jusqu’à ses quatre-vingt-dix ans selon les rôles qu’on lui propose.

Une star en musique peut être sur scène jusqu’à ce que sa voix et ses jambes tiennent la note et le rock and roll sur les planches.

Un écrivain peut coucher sur une nappe papier de table tous ses flashes de son quotidien jusqu’à l’article de sa mort.

Une star politique devient plus convaincante avec les années parce qu’elle a connu toutes gloires et déboires.

Le sport ne suit pas le poids des années.

Quand Gordie Howe a joué du coude et des hanches au hockey jusqu’à ses cinquante ans, il a été un phénomène. Quand Tom Brady a torpillé des bombes sur un terrain de football jusqu’au milieu de sa quarantaine, il a été élu au panthéon de l’âge d’or de son sport. 

Mais le joueur de troisième ou de quatrième trio de tous les sports sombre souvent dans l’oubli de son sport à trente-trois ans.

Crucifié dans l’anonymat contrairement à vous savez qui. Oh mon Dieu.

Et ce qui reste aux sportifs de leurs quarante ans jusqu’à leur dernier râlement, ce sont ces rassemblements. Autour d’une bière, d’un bon vin, de croustilles ou d’un cocktail de crevettes.

Voilà pourquoi ces soirées comme celle du lundi 20 mars n’ont pas de prix (Price en anglais) au salon de Monsieur le président des Anciens, le sympathique Réjean Houle. 

Marc Bergevin, pour des raisons qui furent siennes, rime d’un peu chiennes, ces soirées n’étaient plus à l’agenda sous sa décennie comme directeur général.

Mais grâce à Chantal, à Kent, Jeff et Martin, le vestiaire des souvenirs a rouvert ses portes, avenue des Canadiens.

C’est un prélude à un hymne à la Coupe Stanley que nous attendons tous.

Depuis l’époque de Casseau, de Carbo et de Jacqueot !

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