La société de courtage immobilier Redfin continue de signaler de fortes baisses de la
demande d’immobilier et des baisses de prix dans de nombreuses villes les plus hot
du marché.
Selon le rapport de juillet de l’entreprise, l’indice de demande des acheteurs de maison
est en baisse de 29 % d’une année sur l’autre pour notre région du Sud de la Floride,
soit la plus forte baisse en plus de deux ans. « Le marché était encore très actif en juin
mais il a beaucoup ralenti depuis que la Fed a augmenté, et continue d’augmenter, les
taux d’intérêt », rapporte l’économiste en chef de Redfin, Daryl Fairweather.
L’achat d’une maison coûte maintenant près de 30 % plus cher qu’il y a un an alors que
les taux hypothécaires sur 30 ans approchent les 6 %, ce qui ralentit évidemment la
demande.
Dans notre région, un autre indicateur important réside dans le fait qu’en juin dernier,
22,1 % des ventes de maisons en attente de fermeture ont été annulées à West Palm
Beach, 22 % à Fort Lauderdale et 21,5 % pour le secteur de Miami.
Notre État du Sud favorise le marché des vendeurs depuis un bon moment et la
tendance continuera tout au long de 2022. Les prix des maisons demeurent élevés et
l’inventaire très restreint puisque la population continue d’augmenter rapidement.
Peur d’un crash ?
La Floride se trouve parmi les cinq États qui affichent une économie de logement des
plus dynamiques et résilientes. C’est du moins ce que révèle l’analyse de Bankrate, qui a
calculé le classement en récoltant les six données suivantes : l’appréciation annuelle du
prix des maisons, la part des prêts hypothécaires en souffrance, le taux de chômage,
la croissance annuelle de l’emploi, l’indice du coût de la vie à l’échelle de l’État et les
charges fiscales État par État.
Ainsi, au premier trimestre de 2022, l’Utah et le Montana occupent respectivement le
premier et second rang des meilleurs endroits anti-crash immobilier. Ils sont suivis de
la Floride, de l’Arizona et du Tennessee.
Durant ce boom immobilier national depuis 2020, chaque État a vu la valeur des
propriétés augmenter mais certaines économies étatiques sont aux prises avec une
faible croissance de l’emploi et d’autres défis. Les cinq États au dernier rang de cette
liste sont :
Le Connecticut, qui affiche de mauvais résultats dans tous les domaines révisés.
Washington, D.C., dont le résultat est péniblement affecté par une faible appréciation,
un taux de chômage élevé et une lourde charge fiscale.
S’ensuit l’Alaska, à cause de sa faible croissance de l’emploi et son taux de chômage
élevé. Le Maryland tient l’avant-dernière place car il affiche une appréciation du prix
des maisons relativement faible (11 %), ainsi qu’un niveau élevé de prêts en souffrance
dans un marché du travail en berne.
Finalement, l’État qui subirait le plus durement les effets d’un crash immobilier est la
Louisiane.
Ce joyau, qui semble être la cible majeure des ouragans depuis quelques saisons, est
au dernier rang pour les prêts en souffrance, avec 6,8 % des propriétaires en retard sur
leurs versements hypothécaires. La Louisiane se porte également mal en termes d’appréciation
des prix, de croissance de l’emploi et de sa charge fiscale.
N’hésitez pas à contacter les agents immobiliers affichés dans les pages de ce
journal ! Ils font partie des meilleurs, ils parlent votre langue et sont spécialistes du
marché floridien !