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samedi, juillet 27, 2024

LES POURBOIRES DE PLUS EN PLUS CONTRAIGNANTS

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Aux États-Unis, on le sait bien, le pourboire est plus qu’une culture. On « tip », c’est la règle. Mais où doit-on laisser un pourboire ?

Déjà, commençons par préciser qu’il n’est pas obligatoire, ce n’est donc pas illégal de ne pas laisser de pourboire. Cependant, si on sort d’un restaurant sans rien laisser au serveur, il est fort probable d’avoir à donner des explications ou bien même d’apparaître sur leur « black list ». En effet, très souvent le service n’est pas compris sur le total de la facture et le pourboire donné par le client sert à fournir un salaire décent au personnel. Le salaire de base des serveurs est en-dessous du salaire minimum.

Rappelons comment fonctionne le pourboire dans un restaurant aux États-Unis : les prix apparaissent sur le menu sans taxes et sans pourboire. Au moment de choisir ce que l’on va commander, il faut donc prendre en compte ces extras afin d’avoir une idée approximative du montant final.

S’il est vrai qu’une dizaine d’années auparavant, 15 % de l’addition était considéré comme étant un pourboire décent et acceptable, aujourd’hui on oscille plus entre 20% et même 25 %. Auparavant, la vente à emporter ne supposait pas de frais de pourboire, mais de plus en plus on se retrouve plus ou moins obligés de le faire, même si c’est à une échelle inférieure. 

En effet, quand on achète un muffin à emporter à la pâtisserie du coin, on ne peut pas manquer le pot à pourboires à côté de la caisse. Encore pire si l’on paye par carte de crédit : la machine nous demande automatiquement combien on souhaite laisser comme pourboire. 

Et reconnaissons-le, si on ne laisse rien, on a souvent mauvaise conscience. Un dollar pour le petit jeune derrière la caisse : si tout le monde pense pareil, c’est beaucoup pour lui et peu pour moi. Cependant, si on se met à « tipper » tous les commerces, alors c’est un budget supplémentaire !

D’ailleurs, il ne s’agit pas seulement de la restauration ou de la vente à emporter, mais aussi des services de livraison ou de covoiturage. Uber et Uber Eat proposent d’ailleurs de laisser un pourboire avant que le service ne soit rendu. C’est fou, non ? Autrement dit, on récompense la qualité de la prestation avant même de l’avoir reçue !

Bref, vous l’avez compris, lorsque l’on vous fournit un service, attendez-vous à devoir payer un extra. Et si vous ne le faites pas, vous vous sentirez certainement coupable ou bien vous aurez peur de recevoir une mauvaise prestation la prochaine fois.

Après une crise sanitaire sans précédent, suivie d’une crise économique et d’une inflation, autant dire que ces pourboires, qui semblent hors de contrôle, placent les clients dans une situation délicate.

Nous ne parlons même pas des étrangers qui pour la plupart n’ont pas l’habitude de laisser de pourboires de cette valeur dans leur pays et pour qui le taux de change avec le dollar américain est déjà peu avantageux. Par exemple, le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain est d’environ 30 % : un dollar américain équivaut à 1,34 dollar canadien.

Il reste que 18 % dans les restaurants est le minimum de pourboire à donner et si le service est bon, 20 % est reconnu comme la normalité. Quant aux autres services fournis, vous faites votre règle !

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