JetBlue supprime des vols à Fort Lauderdale-Hollywood
International Airport
Après qu’un juge ait bloqué l’offre de 3,8 milliards de dollars proposée par JetBlue Airways pour acquérir Spirit Airlines plus tôt cette année, la corporation a dû réorganiser son réseau vers la rentabilité.
Pour y parvenir, le transporteur supprime un certain nombre de liaisons non rentables vers des destinations aux États-Unis et à l’étranger. Les aéroports de Fort Lauderdale (FLL) et Los Angeles (LAX) sont les plus affectés.
Toutefois, « les pertes à Fort Lauderdale seront compensées par des fréquences supplémentaires vers des destinations les plus performantes du Nord-est et des Caraïbes, comme Buffalo, NY; San Juan, Porto Rico; Cancún, Mexique; Montego Bay, Jamaïque; et Punta Cana en République dominicaine », aux dires de Dave Jehn, vice-président de JetBlue.
Dans une déclaration à CBS News, il a confirmé l’annulation de certaines routes qui vont réduire « les risques de retards pour nos clients ». Ces dernières permettront également aux avions d’opérer davantage de vols sur les routes les plus rentables.
La compagnie aérienne se retirera complètement de Kansas City, du Missouri, de Newburgh et de New York. « Ces mesures nous permettront de redéployer notre flotte pour augmenter les fréquences sur les routes performantes. Les départ des villes cibles de JetBlue continueront à augmenter le temps crucial au sol de nos avions, réduisant ainsi les risques de retards pour nos clients », rappelle Jehn.
Les vols floridiens supprimés dès le 13 juin :
Fort Lauderdale, Fla., vers Atlanta, Ga.
Fort Lauderdale, Fla., vers Austin, Texas
Fort Lauderdale, Fla., vers Nashville, Tenn.
Fort Lauderdale, Fla., vers New Orleans, La.
Fort Lauderdale, Fla., vers Salt Lake City, Utah
Orlando, vers Salt Lake City, Utah
Remédier à la pénurie de contrôleurs aériens en Floride
Ils sont essentiels à la sécurité de la circulation aérienne, autant sur les pistes de l’aéroport que dans les airs, lors du voyage. Pourtant, la Federal Aviation Authority (FAA) est confrontée à une pénurie persistante de contrôleurs aériens, se traduisant en retards pour les voyageurs.
Bien que la FAA ait atteint son objectif en 2023 d’en embaucher 1 500, la pénurie de contrôleurs continue de se produire, selon Jim Gregory, doyen du Collège d’ingénierie de l’Université aéronautique Embry Riddle de Daytona. Le travail exige une vigilance extrême et des nerfs d’acier. L’augmentation des tempêtes, l’intensité et le cisaillement des vents en haute altitude couplé avec l’augmentation de voyageurs rend le quart de travail sans répit.
Afin de remédier au manque de candidats, la FAA a annoncé en février dernier son programme Enhanced Air Traffic-Collegiate Training Initiative (AT-CTI) pour aider à accélérer la formation et l’embauche des contrôleurs de la circulation aérienne.
Certains collèges seront donc autorisés par la FAA à proposer le même programme que celui proposé à la FAA Air Traffic Controller Academy. Les étudiants auront ainsi une option rapide pour graduer en tant que contrôleur de la circulation aérienne. Le programme est toutefois difficile et rigoureux et la rapidité avec laquelle la pénurie sera résolue dépendra du nombre d’étudiants qui gradueront.
« L’ensemble du processus de sélection, du début à la fin, peut prendre de un à trois ans avant qu’une personne ne soit sur le marché du travail pour gérer le trafic à un niveau significatif », réitère Jim Gregory.