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dimanche, décembre 8, 2024

Duvernay-Tardif triomphe, le Québec est fier !

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Laurent Duvernay-Tardif a maintenant réalisé deux grands rêves professionnels,
un au Québec et l’autre à Miami.

Le plus récent s’est produit dimanche dernier, 2 février, quand il a participé au Super Bowl comme joueur partant pour les Chiefs de Kansas City.

À titre de boni, Duvernay-Tardif a vu son équipe effacer un retard de dix points pour emporter la victoire 31-20 au Hard Rock Stadium.

Moins de deux ans auparavant, Laurent avait obtenu son diplôme en médecine de l’Université McGill à Montréal.

Il vient maintenant de conclure sa sixième saison dans la Ligue nationale de football (LNF) avec la distinction d’être le seul joueur pouvant être appelé « Docteur ».

En fait, lorsque les Chiefs ont joué un match diffusé à la télévision nationale aux États-Unis, il s’est identifié comme « Dr. Duvernay-Tardif, Université de McGill. »

Connaissant un grand succès au niveau académique, l’athlète continue aussi d’impressionner dans sa carrière de football.
C’est vraiment tout un exploit d’être champion dans deux domaines totalement différents !
Lors de la soirée des médias pour le Super Bowl LIV au Hard Rock Stadium à Miami, Duvernay-Tardif a expliqué plusieurs fois pendant une session d’une heure comment il a été capable de jongler sport et études avancées simultanément.

« J’ai fait ça pendant toute ma carrière collégiale. Je m’appliquais à faire les deux en même temps; jouer au football pendant la saison de football, les études en médecine et l’entraînement pendant la saison morte, c’était difficile, mais au bout du compte, ça aura valu la peine. Je suis diplomé en tant que docteur en médecine et j’ai gagné le Super Bowl. Quoi demander de plus ? »

Duvernay-Tardif joue dans la LNF depuis 2014 lorsqu’il était devenu un choix de sixième ronde au repêchage. Par coïncidence (ou peut-être pas), la mère de l’entraîneur-chef des Chiefs, Andy Reid, a également étudié la médicine à McGill.

Après une année d’apprentissage, Duvernay-Tardif a été inclus dans la formation partante en 2015 et il est maintenant un joueur important pour les Chiefs. Pendant les saisons mortes, il avait continué ses études à McGill.
« J’étais confiant de mon habileté à jouer dans la LNF, c’est sûr », explique Duvernay-Tardif. « Malgré les statistiques et la longueur d’une carrière moyenne de footballeur, plus mes études en médicine, je n’étais pas certain de ce qui arriverait, mais tout s’est arrangé superbement.

Je pense que Coach Reid a aussi joué un grand rôle. Il a compris que j’essayais de compléter mes études. Il m’a donné la chance de balancer les deux et si ce n’était pas de lui, je ne pense pas que j’aurais obtenu mon diplôme et je ne serais certainement pas ici cette semaine » a-t-il raconté lors d’une entrevue accordée avant la Super Bowl.

Duvernay-Tardif est né à Mont-Saint-Hilaire, donc l’idée de participer au Super Bowl était certainement lointaine quand il grandissait.

« Peut-être la Coupe Stanley ou la Coupe Grey, mais certainement pas le Super Bowl ! » dit Duvernay-Tardif. « Mais le moment où tu es repêché et que tu passes au travers du camp d’entraînement, les programmes du printemps et une saison, tu ne peux pas faire ça sans avoir la vision de te rendre au sommet. Et ça y est ! Je suis vraiment excité d’être ici. Il n’y a vraiment pas de meilleure place qu’être au Super Bowl présentement. »

Un des nombreux journalistes qui ont posé des questions à Duvernay-Tardif lui a demandé quel message il aurait pour les gens du Québec qui l’ont supporté pendant les dernières années. Il a répondu qu’il voulait les rendre fiers.

En fait, Laurent a eu le choc de découvrir l’immensité du spectacle qu’est le Super Bowl.

« C’est complèment fou en fait, » a-t-il dit. « Moi, je pensais qu’on s’en venait faire des médias tranquillement, relaxe, puis je vois qu’il y a au-delà de mille reporters qui s’ont ici aujourd’hui ! C’est complètement fou. C’est là qu’on se rend compte que c’est un événement qui transcende le football, il outrepasse le sport et le monde entier regarde. Personnellement, je suis dans un bon état d’esprit en ce moment. J’en profite. C’est le fun »
raconte le Québecois.

« J’essaie d’en profiter et d’absorber ce moment-là parce que je sais que tu peux être le meilleur joueur de football qui existe, ça n’arrive pas à tout le monde cette chance-là d’être ici. C’est un privilège pour moi. »

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