21.7 C
Miami
lundi, février 17, 2025

PAS D’EXCUSES !

Date:

« On a manqué de jus… » 

Quand j’ai entendu Martin St-Louis faire ce commentaire à sa conférence de presse d’après-match jeudi soir, ma mâchoire s’est décrochée devant mon écran de télévision.

C’est la première fois qu’il excusait son club de sa quatrième défaite consécutive, 4 à 0, devant le dernier des Flower, Marc-André Fleury, et le Wild du Minnesota au Centre Bell.

Chacun a sa philosophie de coaching. St-Louis fait partie de cette nouvelle génération où, plus souvent qu’autrement, il couve trop ses petits. Ce qui les empêche de grandir en ne leur laissant pas prendre une grosse partie du blâme pour les revers et les mauvaises passes de son équipe.

Voilà pourquoi j’ai beaucoup aimé le côté cash de Michel Therrien à son dernier passage derrière le banc du Canadien dans les années 2010. Il n’avait pas le verbe, ni la poésie de St-Louis. Ni son ouverture de réciter les bonnes phrases en français, avec l’aide d’une Chantal Machabée qui lui sert de télé souffleur comme pour un présentateur de journal télévisé. 

Therrien parlait cru. Il utilisait souvent le fuck et le suck. Ce qui ne fait pas de toi un duc. Il avait même fait écrire en gros comme une nuit de pleine lune dans son vestiaire : No excuses. Ce qui faisait fuir toutes les mauviettes. Les vidéos mémorables de Therrien prises à son détriment avec P.K. Subban, dont la tête n’entrait plus parfois dans son casque de hockey, ses décisions draconiennes avec Carey Price de le sortir un certain soir au Centre Bell, ou comme avec Patrick Roy au Forum avec un certain Mario Tremblay, ont eu sa peau. Mais il s’en foutait. Il venait de cette génération de coachs mal aimés. De nos jours John Tortorella est le dernier de cette tribu derrière le banc des Flyers de Philadelphie.

Au moment d’écrire ses lignes pour votre Soleil de la Floride, le Bleu-Blanc-Rouge est en voyage pour trois parties sur la côte ouest (il a perdu son premier match 3 à 2 devant les Ducks à Anaheim, dimanche). Et au retour à la maison il aura deux parties face aux Devils le samedi 8 février, et le dimanche 9 face au Lightning. Ensuite ce sera la pause du tournoi des 4 Nations à Montréal et à Boston du 12 au 20 février.

J’espère que, peu importe que le Canadien fasse ou non le derby du printemps en séries éliminatoires, St-Louis rangera sous clé les excuses dans le tiroir de son bureau de coach. Tous les clubs ont des calendriers difficiles; tous les arbitres ne punissent pas seulement les joueurs du Canadien; toutes les formations doivent vivre avec les fuseaux horaires qui sont loin d’être le calvaire que les médias peignent à la brosse dorée; tous les clubs voient leurs joueurs importants tomber au combat comme le solide défenseur Kaiden Guhle contre les Jets de Winnipeg.

Comme pour vous dans votre vie familiale ou d’affaires, le no excuses doit primer.

On appelle ça tout simplement être responsable de son chemin de vie et de croix.

On appelle ça être un homme ou une femme qui se tient droit dans ses bottes.

LES ÉCHOS DE SHOWTOM 

– Je vous ai parlé brièvement du dernier Flower dans mon billet principal, ci-haut de ma présente chronique. À Montréal quand notre Flower, Guy Lafleur, nous a quittés au printemps de 2022, on n’aurait jamais cru aimé autant un autre Flower. Un Flower qui n’aura jamais joué pour le Canadien. Le jeu blanc de Fleury à sa dernière visite officielle au Centre Bell jeudi le 30 janvier a été le petit plus pour nous rappeler que cet athlète de Sorel-Tracy a connu une carrière qui l’amènera directement au temple de la renommée du hockey. Pour moi, seuls Patrick Roy et Martin Brodeur auront été légèrement meilleurs que le numéro 29 des Penguins, des Golden Knights, Blackhawks et le Wild. Mais où Flower vient au milieu du champ de roses, c’est par son sourire qui a toujours conquis son épouse, rassemblé ses coéquipiers et ému tous ses fans. Merci MAF. Merci notre dernier Flower.

– Il y a déjà cinq ans (26 janvier) le monde du basketball perdait une de ses étoiles : Kobe Bryant, des Lakers de Los Angeles, sa fille Gina et six autres passagers ont péri bêtement dans un crash d’hélicoptère sous un brouillard épais comme un couloir de la mort. Ça chavira le cœur de tous les adeptes du ballon rond. La vie est parfois si fragile.

– Mark Walter, propriétaire des Dodgers, a fait un don de 100 millions de dollars pour aider à reconstruire Los Angeles à la suite des feux destructeurs. Un vrai geste du cœur.

– Huit millions de dollars américains pour un spot de 30 secondes au Super Bowl devant les 120 millions de téléspectateurs qui regarderont le match ultime de la NFL dimanche prochain depuis la Nouvelle-Orléans. Ma prédiction : 29-21 pour les Chiefs de Kansas City sur les Eagles de Philadelphie. Quelle est la vôtre ?

Article précédent
Article suivant

RECEVEZ LE JOURNAL GRATUITEMENT DANS VOTRE BOITE COURRIEL !

spot_img
spot_img

Plus d'articles ...
le soleil de la floride

SE SENSIBILISER AUX INTEMPÉRIES EN FLORIDE

La semaine dernière, du 3 au 7 février, le...

QUE SE PASSE-T-IL AVEC LE FLUOR DANS L’EAU ?

Comme l’explique Molly Duerig de Central Florida Public Media...

AU-DELÀ DES DÉPENSES

Cette semaine est celle de la célébration de l’amour...

SAUVETAGE DES TORTUES MARINES

Les tortues marines sont en voie d’extinction et la...