La période des fêtes approche fébrilement à grands pas. Mais pour les amateurs de hockey, ce n’est ni la Thanksgiving, ni Noël, ni les Rois qui sont attendus avec un gros trait de crayon encerclé en rouge pétant au calendrier.
La LNH innovera en février avec la présentation du tournoi des 4 Nations, réunissant les perles des équipes canadiennes, américaines, suédoises et finlandaises.
Ça se passera du 12 au 20 février à Montréal et à Boston et quel bonheur ce sera d’assister à un tel tournoi plutôt qu’à une insipide partie des étoiles.
Chacune des équipes comptera la crème des 23 joueurs du pays et j’espère de tout cœur que Marc-André Fleury sera de la formation canadienne. Même dans un rôle de second violon, l’athlète de Sorel-Tracy a sa place avec ce club. Ne serait-ce que par son rôle de mentor et d’inspiration dans un vestiaire et sur la patinoire. Ce serait une dernière case cochée avant de mettre son masque au musée de la LNH.
Quant à la présence du gardien du Canadien, Samuel Montembeault, j’ai bien peur que la saison de misère du club lui coupera les ailes et les jambières. Mais on ne sait jamais !
LES ÉCHOS DE SHOWTOM
Pas avec les fantômes du CH ! Je vous ai écrit dans l’édition précédente que Carey Price sera éligible pour son intronisation au temple de la renommée du hockey à partir de novembre 2025. Price aura, comme Shea Weber, sa place avec les Grands de l’histoire sauf que je ne vois pas son chandail accroché au plafond du Centre Bell auprès de Ken Dryden, de Jacques Plante et de Patrick Roy. Il manque une Coupe Stanley et une attitude de champion en dehors de la patinoire pour avoir droit aux honneurs d’être assis dans le même vestiaire que les fantômes du Bleu-Blanc-Rouge.
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Et P.K. Subban, lui ? Oui au Temple de la renommée pour sa transmission de ses valeurs sportives aux joueurs de couleurs dans la LNH et pour son après carrière dans les studios de télévision. Sauf qu’il faudra attendre quelques années avant que la cloche de la renommée sonne pour lui.
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Lane plane sur Hutson. La rime est belle pour celui qui sera un des joueurs les plus en vue pour la chasse au trophée Calder, remis à la recrue de l’année dans la Ligue nationale. Avec déjà dix passes à son actif depuis le début de la saison, Hutson sauve le show à chacune des parties du Canadien. Pour en avoir vu de très bons à Montréal au cours de ma carrière, je suis séduit comme vous du virtuose sur patins. L’athlète du Michigan aux USA aura 21 ans le 14 février. C’est notre Valentin à l’année !
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Cole Caufield réussirait un coup aussi fumant qu’historique s’il marquait cinquante buts et plus à la vingt-cinquième année de la remise du trophée Maurice Richard, attribué au meilleur buteur de la Ligue. Aucun Québécois ne l’a remporté depuis son lancement en 1999. Et ce n’est pas demain la veille où nous assisterons à un tel exploit.
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Le Rocket de Laval connaît le meilleur début de saison de son histoire avec une fiche de 12-2. Coïncidence ou pas, l’arrivée d’un coach de carrière comme Pascal Vincent est un baume dans l’antichambre du Canadien. Il est vrai que Vincent a plusieurs talents en route dans son club, dont le défenseur Logan Mailloux est le plus prometteur et performant. Kent Hughes n’aura pas besoin de regarder ailleurs si Martin St-Louis se passait seul la corde au cou au Centre Bell.
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Jonathan Marchessault regrette-t-il sa signature à Nashville, tout comme Steven Stamkos ? Poser la question est d’y répondre pour l’attaquant originaire de Cap Rouge près de Québec.
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Jonathan Drouin est sorti de la liste des blessés de l’Avalanche du Colorado. Il sera intéressant de voir s’il pourra répéter sa belle saison de l’an dernier.
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Les Panthers de la Floride sont désormais attendus avec une brique pis un fanal partout où ils passent. Les champions de la Coupe Stanley en ont même échappé deux cette semaine à Sunrise devant les Devils du New Jersey de Martin Brodeur. Ça n’arrive pas souvent cette génuflexion. Mais les hommes de Paul Maurice se sont repris de belle façon samedi en blanchissant 5 à 0 l’équipe de l’heure dans la LNH : les Jets de Winnipeg.
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Le combat de boxe entre Mike Tyson, 58 ans, et Jake Paul, 27 ans, a été une véritable comédie en dix actes au Texas. Mais la carte entre le boxeur et le Youtubeur a fait une recette monstre avec l’événement mondial sur Netflix et avec sur place plus de 80 000 spectateurs présents. Le sport spectacle a toujours marché à fond aux États-Unis. Rocky Balboa ne mourra jamais !
