Malgré le refus des professionnels de la santé et des entreprises, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé le 17 janvier une législation qui rendrait permanente une loi visant à pénaliser les entreprises qui obligent les employés à porter des masques ou à être vaccinés contre la COVID-19.
Et il a ajouté une nouvelle interdiction aux conseils médicaux qui réprimandent les médecins pour propagation de « Désinformation COVID ». Si approuvée par les législateurs de Floride, la mesure continuerait d’interdire les exigences en matière de vaccin et de port du masque dans les écoles et édifices gouvernementaux, et interdirait les exigences en matière de vaccin COVID-19 pour l’emploi ou les voyages.
Élections présidentielles
Un groupe d’éminents républicains du Michigan encourage le gouverneur de Floride à se lancer dans la course présidentielle de 2024, ce qui est considéré comme « un tir important et à peine voilé contre le seul candidat républicain annoncé : l’ancien président Donald Trump. »
La lettre, signée par des législateurs du Michigan, a été remise en main-propre à DeSantis, le qualifiant de « seulement et exceptionnellement qualifié pour fournir le leadership et la compétence qui manquent malheureusement » à la Maison Blanche sous le président Joe Biden, selon des extraits fournis par un porte-parole. Les signataires disent également qu’ils « se tiennent prêts et disposés à aider [DeSantis] à gagner le Michigan en 2024 », s’il se présentait aux élections présidentielles.
Environnement
Ron DeSantis a annoncé près de 20 millions de dollars pour soutenir des projets d’amélioration de la qualité de l’eau le long de l’Indian River Lagoon (IRL) sur la côte est floridienne. Ces projets aideront à collecter les eaux de ruissellement et à les traiter pour réduire la quantité de polluants qui pénètrent dans l’IRL. Cela s’ajoute aux 255 millions de dollars que la Floride a investis pour protéger ce secteur, notamment en ciblant les eaux usées, fosses septiques et autres projets de restauration nécessaires.
AVORTEMENT : KAMALA HARRIS EN FLORIDE
La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, s’est présentée le 22 janvier à Tallahassee en Floride pour faire pression sur la législation nationale et étatique afin de protéger le droit à l’avortement. Cette journée a marqué le 50e anniversaire de la loi fédérale Roe v. Wade qui statuait que la Constitution des États-Unis conférait le droit à la femme de choisir de se faire avorter.
En juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a annulé ce droit constitutionnel, redonnant le pouvoir à chaque État de décider de leurs propres lois sur l’avortement. En Floride, le gouverneur Ron DeSantis a signé une loi interdisant aux médecins de de l’État de pratiquer des avortements après 15 semaines de grossesse au lieu de 24 semaines, permis par Roe v. Wade.
TRUMP SANCTIONNÉ PAR UN JUGE DE FLORIDE
Le 19 janvier, un juge floridien a sanctionné l’ancien président Donald Trump et l’un de ses avocats, leur ordonnant de payer près d’un million de dollars pour avoir déposé ce qu’il a qualifié de « faux procès » contre la rivale de Trump en 2016, Hillary Clinton.
Le juge a accusé Trump d’un « schéma d’abus des tribunaux » pour avoir intenté des poursuites frivoles à des fins politiques, ce qui, selon lui, « sape l’état de droit » et « équivaut à une obstruction à la justice ».
En septembre, le même juge a rejeté la poursuite intentée par l’ancien président contre Clinton, d’anciens hauts responsables du FBI et le Parti démocrate, rejetant les affirmations de Trump qu’ils avaient conspiré pour faire échouer sa campagne présidentielle gagnante en alléguant des liens avec la Russie.
