SÉMINOLE CASINO : COUP DUR POUR DESANTIS
Rien ne va plus ! Les paris sportifs en Floride sont fermés. L’accord donnant à la tribu Séminole le monopole dans ce domaine a été rejeté par le tribunal fédéral du district sous prétexte qu’il viole la loi fédérale indienne sur les jeux.
Les paris sportifs, placés via des appareils électroniques, avaient débuté en Floride le 1er novembre dernier. Le juge Dabney Friedrich a statué qu’ils violent la loi fédérale indienne sur la réglementation des jeux puisque celle-ci stipule que tout jeu sanctionné par l’État doit se dérouler sur des terres tribales.
L’accord actuel entre l’État de Floride et la tribu permet aux paris d’être placés via des appareils électroniques « lorsque [les parieurs] se trouvent partout dans l’État », rappelle le juge Friedrich.
Cette décision est un coup dur pour le gouverneur Ron DeSantis qui a « glorieusement » négocié l’accord de jeu plus tôt cette année. L’État et la tribu Séminole devront tenter de convenir d’une nouvelle entente qui devra autoriser les jeux en ligne uniquement sur les terres indiennes. Ce sera tout un défi !
Selon les termes du contrat actuel, les Séminoles doivent payer à l’État au moins 2,5 milliards de dollars au cours des cinq premières années en échange du contrôle des paris sportifs dans toute la Floride. L’entente leur donne aussi l’autorisation d’ajouter le craps et la roulette partout où ils ont des casinos dans l’État.
L’avocat Daniel Wallach, expert des paris sportifs de renommée nationale, prévoit qu’il pourrait s’écouler plus d’un an avant que le prochain pari sportif légal ne soit placé en Floride.
L’IMMOBILIER EN FLORIDE PRÉSENTEMENT
Les agents immobiliers se préparent à une saison hivernale encore plus occupée que d’habitude puisque le retour en force des snowbirds et visiteurs des États nordiques font appel pour des habitations.
Il y a beaucoup plus d’acheteurs que de maisons disponibles, ce qui fait directement augmenter les prix. Particulièrement dans notre secteur du Sud de la Floride, l’inventaire des propriétés à vendre continue de battre des records pour ses faibles niveaux. Le comté de Palm Beach et le comté de Broward ont tous deux un peu plus d’un mois d’inventaire, tandis que le comté de Miami-Dade a environ deux mois d’approvisionnement.
Les taux hypothécaires ont légèrement baissé durant la dernière semaine de novembre, retenus en baisse par les craintes que la nouvelle variante Omicron du virus de la COVID exerce une pression supplémentaire sur les économies américaine et mondiale.
Si les investisseurs demeurent frileux, les taux pourraient encore baisser avant que l’on tourne la première page du calendrier 2022. Cela a probablement plus chance de se produire si des restrictions de voyage supplémentaires sont annoncées prochainement.
Ce qui est fort apparent, c’est que même si les taux hypothécaires déjà très bas ne déclinent pas davantage, les augmentations immédiates semblent moins probables qu’il y a quelques semaines.
FIN DES OURAGANS – DÉBUT D’UNE MENACE LUNAIRE
Même si la Floride a été épargnée par les ouragans en 2021, la saison a produit 21 tempêtes nommées (vents de 39 mph ou plus), dont sept ouragans (vents de 74 mph ou plus) desquels quatre étaient majeurs (vents de 111 mph ou plus).
Officiellement terminée depuis le 1er décembre, cette saison 2021 était supérieure à la moyenne et la troisième au registre des records pour le nombre de tempêtes nommées. Il s’agit aussi de la sixième saison consécutive produisant un nombre de tempêtes au-dessus de la normale. C’était aussi la première fois que deux saisons d’affilées épuisent la liste des 21 noms de tempêtes.
La prochaine menace climatique provient de la Lune ! La NASA a tenté de rassurer le public : « Il n’y a rien de nouveau ou de dangereux dans l’oscillation causée par le plan orbital de l’astre, sauf que le phénomène devrait entraîner davantage d’inondations sur Terre ». Dans le Sud de la Floride, des inondations se produisent déjà de façon régulière et d’ici le milieu de la prochaine décennie, certaines régions de l’État seront transformées à jamais !