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lundi, février 17, 2025

TOURISTES CANADIENS TRAVAILLANT À DISTANCE EN FLORIDE… 

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En tant que Canadien, snowbird ou visiteur de courte durée, il n’est pas nécessaire d’obtenir un visa de non-immigrant (visa B-2) pour séjourner aux États-Unis. Il est octroyé automatiquement via une entente privilégiée entre le Canada et les É.-U., et la règle stipule clairement que le statut ne permet pas d’effectuer un « travail » en sol américain. 

Cet accord ne fait que consentir l’entrée pour  le tourisme, les vacances, la visite à des amis ou à des proches, des soins médicaux, la participation à des événements sociaux organisés par des organisations fraternelles, sociales ou de service, des participations d’amateurs à des événements ou concours musicaux, sportifs ou similaires (s’ils ne sont pas rémunérés pour leur participation) ainsi que pour les inscriptions à un programme d’études récréatif de courte durée, non crédité pour un diplôme (par exemple, un cours de cuisine de deux jours pendant les vacances).

Toutefois, la COVID-19 a popularisé le télétravail pour les raisons que nous connaissons. Depuis, le touriste canadien a la permission de travailler à distance pour son employeur canadien durant une visite aux États-Unis, mais seulement dans une certaine mesure. 

Des circonstances, comme la durée et la fréquence des visites ainsi que la nature continue de ces situations de « travail à distance », peuvent amener les agents des frontières à s’interroger sur la véritable intention du visiteur canadien. 

« Le ressortissant étranger a-t-il clairement l’intention de poursuivre sa résidence à l’étranger et de ne pas abandonner son domicile actuel ? Le lieu d’activité principal se trouve-t-il dans le pays étranger ? Le lieu réel d’accumulation des bénéfices reste-t-il, au moins en grande partie, dans le pays étranger ? Les diverses entrées aux États-Unis sont-elles manifestement de nature temporaire ? Les activités aux États-Unis sont-elles accessoires au travail principal effectué dans le pays étranger ? Ce sont des questions que nous devons poser pour éclaircir certaines situations », raconte un agent des douanes américaines.

Si un Canadien vient en Floride en vacances et qu’il « travaille en ligne » pour un employeur américain, il ne fait aucun doute qu’il viole les conditions de son statut de visiteur.

Spécialement en 2025, avec les changements promis sur l’immigration et l’utilisation de l’IA, il est important de demeurer informé de tous changements sur les conditions du travail à distance avant de venir séjourner en Floride avec l’ordi du bureau !  

https://travel.state.gov/content/travel/en/us-visas/tourism-visit/visitor.html
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