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jeudi, mars 28, 2024

QUI SUIVRA MARC-ANDRÉ FLEURY ?

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Peu importe où les Golden Knights de Las Vegas achèveront leur odyssée dans les actuelles séries éliminatoires 2021, il y en a un qui a déjà bien mérité sa coupe: le gardien de but Marc-André Fleury.

Mis de côté l’été dernier lors de la pandémie par son entraîneur, Peter DeBoer, Fleury n’a pas fait de vague.

Il a laissé passer le tsunami médiatique et il a répondu de la meilleure façon : en reprenant sa place de numéro 1 grâce à une année remarquable.

Moyenne de 1,98 lors de ses 36 parties (sur 56) en saison régulière, taux d’efficacité de 928 dans la colonne des arrêts versus les lancers dirigés vers lui, l’athlète de 36 ans (il aura 37 le 28 novembre) originaire de Sorel, en a remis une couche au moment où l’édition du Soleil de la Floride allait sous presse : les Golden Knights menaient la série 3 à 1 sur l’équipe surprise de la saison, le Wild du Minnesota.

Et Fleury avait joué les quatre parties de son club offrant une moyenne de 0,99 et un taux d’arrêt de 966. De l’acrobatie. De la haute voltige. Le plus beau pari à Vegas que ce Fleury.

Choisi au tout premier rang par les Penguins de Pittsburg de toute la cuvée de 2003 (seul Alexis Lafreniere a réussi un tel exploit avec les Rangers de New York l’été dernier), Fleury arrivait dans une ligue où il avait une pression autre que d’arrêter des rondelles: celle de porter bien haut le flambeau et surtout, la réputation des célèbres gardiens de but québécois dans la Ligue nationale de hockey.

De Jacques Plante à Patrick Roy avec le Canadien, jusqu’à Martin Brodeur chez les Devils du New Jersey, sans oublier Roberto Luongo avec les Canucks de Vancouver et les Panthers de la Floride, Rogatien Vachon avec les Kings de Los Angeles, José Théodore avec le CH, les Capitals de Washington et les Panthers, Fleury a tracé sans klaxonner au volant sa route vers le temple de la renommée.

Déjà gagnant de trois Coupes Stanley (2009, 2016 et 2017) avec les Penguins, Fleury est pour l’instant le dernier de cette lignée de gardiens de but de chez nous dans le plus grand circuit au monde.

Dans une ligue devenue plus américaine et internationale que jamais, nos gardiens n’y arrivent plus.

Qui sera le prochain ? Je ne peux pas vous répondre.

Et c’est ce qui me désole le plus !

THÉODORE N’EST PAS NÉGOCIABLE !

Autre histoire de gardien de but.

Invité à ShowTom samedi dernier, j’ai demandé si c’est parce qu’il parlait trop contre Carey Price que TVA Sports ne l’a pas gardé à son antenne.  Théo a été à l’égal de lui-même.

« Pas du tout. On m’offrait la moitié de mon salaire pour rester » , m’a-t-il répondu du tic au tac. « Je ne suis pas négociable, j’ai préféré partir. Ça n’a rien à voir avec Price… »

Du Théo comme j’aime !

 

 

 

 

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