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lundi, février 17, 2025

LE PIRE GOAL DE PATRIK LAINE 

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Quand Marc Denis de RDS a osé poser à Mathieu Olivier la question qui tue après la première période du match à Columbus entre le Canadien et les Blue Jackets, le 23 décembre dernier :

– Est-ce que les déclarations de Patrik Laine ont fouetté votre équipe ?

– Pas de commentaires, lui a répondu sèchement l’ailier québécois des Jackets. 

Denis n’en a pas remis une couche. Le « sans commentaires » froid comme un bain de glace en hiver au spa de Tremblant valait mille mots.

Laine a scoré le pire goal de sa venue avec le Canadien quand il a rencontré les journalistes affectés à la couverture des Blue Jackets la veille le lundi matin. Il a tout simplement scoré dans son propre but en maudissant son ancienne équipe, où effectivement, il a connu des difficultés sur et en dehors de la patinoire avant d’être échangé au Tricolore cet été.

D’ailleurs, après la victoire in extremis des Jackets de 5 à 4 sur le Canadien, le brillant défenseur Zach Werenski a été tranchant. 

« C’est de la merde ce que Laine a dit de nous », l’a-t-il fustigé. « Nous avons été un bon coéquipier pour lui et ici, ce n’est pas un vestiaire de perdants. »

Laine a vite compris dès le début du match face à son ancienne équipe qu’il paierait pour ses mots dits (maudits).

La foule l’a conspué toute la première période à chaque fois qu’il frôlait la rondelle et il s’est tellement fait frapper par ses anciens coéquipiers qu’il n’est pas revenu au jeu en deuxième période.

Comme si le Canadien cherchait à le protéger en le gardant au vestiaire parce qu’il patinait sur une glace mince comme un jour de printemps sur le lac du Mont Royal. Comment s’en remettra-t-il lui qui est fragile dans sa tête comme un œuf écarquillé ? Heureusement, la période des fêtes et les quatre jours de congé avant le voyage éreintant de cinq jours arrive à point nommé. Heureusement aussi que le Canadien n’affrontera plus les Jackets cette saison.

Mais Laine, qui avait un départ fumant avec le Bleu-Blanc-Rouge, avec ses huit buts en dix parties, tous sur power play, doit apprendre de ce croc-en-jambe. Dans une organisation comme le Canadien, où tu as un demi-million de fans qui se prennent pour un journaliste hockey, il vaut mieux apprendre à écouter les conseils d’une Chantal Machabée avant de s’ouvrir la trappe. Parce que sinon, ça fait mal à ton coeur d’animal quand tu te retrouves pogné dans le filet du chasseur.

Allez, tu es déjà pardonné avec moi Patrik.

Et que 2025 soit l’année de notre nouvelle petite laine ! 

LES ÉCHOS DE SHOWTOM 

– Maintenant que le coach Martin St-Louis se refait une tête de gagnant derrière le banc du Canadien, barbe grisonnante qui pousse devient plus susceptible avec les journalistes. Il en est presque cocky. À une question d’un journaliste sur l’utilisation silencieuse du gardien de but Cayden Primeau, il a répondu d’un air glacial et d’un ton mauvais: « J’ai une game à coacher ce soir… » Faut faire gaffe, Martin. Les journalistes ont la mémoire longue. 

– Finalement le directeur général du Canadien, Kent Hughes, aime presque plus les joueurs québécois que son prédécesseur, Marc Bergevin. La récente acquisition des Prédateurs de Nashville du défenseur Alexandre Carrier, 28 ans, en fait foi. Samuel Montembeault, David Savard et Alexandre Carrier, ça va reparler français dans le vestiaire. J’aimerais maintenant que Hugues aille chercher Mathieu Olivier cet été. Il a déjà neuf buts à son actif à Columbus, il n’a pas froid aux yeux comme un Arber Xhekaj et il s’exprime avec une belle intelligence. 

– Les Islanders de Patrick Roy sont bons derniers dans la ligue pour le jeu de puissance : 11 buts sur 91 occasions – 12,1 %. Et Patrick commence à passer un mauvais quart d’heure dans les journaux new-yorkais. Avec leurs voisins, les Rangers, encore plus décevants qu’eux, il va y avoir des changements dans la Big Apple dès le début du Nouvel An. 

– Les Yankees de New York ont vite géré l’après Juan Soto, parti dans la cour voisine chez les Mets. L’acquisition de Cody Bellinger et de Paul Goldschmidt va donner beaucoup d’équilibre chez les Bombardiers. Bellinger va notamment soulager Aaron Judges qui n’était pas toujours très à l’aise au champ centre. 

– La rivalité en Floride entre les Panthers et le Lightning est de plus en plus chaude. On ne s’ennuie plus depuis des années quand on va au hockey à Sunrise ou à Tampa Bay. 

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