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vendredi, juillet 26, 2024

ET SI ON SE PARLAIT !

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Ça se bouscule partout. Dans les rues à Ottawa, à Québec. Ça s’insulte à qui mieux mieux sur les réseaux sociaux.

Pire que ça, ça se frappe dans le dos comme des lâches. Et ça se filme sans tabous pour dénoncer son voisin ou celle et celui qui ne pense pas comme toi.

Et la tendance est la même dans le sport. Plus moyen de discuter librement sans se faire traiter de tous les maux. 

Chez le Canadien, le constat est le même œil au beurre noir. Si tu oses écrire que Jeff Gorton et Kent Hughes érigent leur country club à Montréal, tu te fais traiter de vieille sacoche parce que les Anciens du Canadien, qui auraient pu l’affaire à ces postes, sont arrivés à l’âge de la retraite.

Comme si avoir des rides et du vécu te rend sénile avant le temps.

Si tu écris que Gorton et Hughes ont raison de faire confiance aux gens qu’ils connaissent depuis longtemps (Martin St. Louis et Vincent Lecavalier pour ne nommer que ces deux-là), tu te fais vomir dessus parce que leur sentiment d’appartenance est plus sous le soleil de la Floride que sur les remparts de neige au Québec. Que les deux ont refusé de venir jouer pour le Canadien et qu’ils ne voulaient pas de l’insoutenable pression de jouer à Montréal avec des clubs qui ne gagnent plus depuis l’époque des Baby Boomers.

Le monde ne dialogue plus. Ils se poignardent à la première occasion. Sans avoir soupesé le pour et le contre. Les gens ne connaissent plus l’Équateur. Ils sont où extrémistes du Nord ou du Sud. Le juste milieu a foutu le camp comme les familles moyennes d’aujourd’hui. Il y a les riches ou les pauvres. Au milieu plus personne n’existe.

À qui la faute ? Même ma question est à l’arsenic parce que justement, les personnes répondront sans prendre le temps de réfléchir. Sans se tourner la langue sept fois.

Ils se taperont poings nus dans la rue. Pire encore, ils sortiront couteaux ou armes. Comme dans les films d’Hollywood qui affichent sexe et violence plutôt que romance et tendresse.

Et si on prenait le temps de se parler ?

Maintenant que la pandémie perd de la toux, que les masques et les barricades tombent,  si on recommençait à se dire de belles choses. À se prendre dans les bras, à se dire je t’aime, à aider son voisin, à partager nos valeurs, nos projets. À encourager nos jeunes. 

Je sais, on me dira que je vis dans un monde utopique, de bisous nounours.

Et puis après ?

Me semble que ce serait la plus belle des mises au jeu pour reprendre sa partie en mains et la jouer de la plus belle manière, peu importe ce que sera le score final de notre match de vie !

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