Ce n’est pas arrivé depuis Stéphane Richer.
Ça remonte à la saison 1989-90. Donc faites le calcul, il y a trente-cinq années.
L’athlète de Ripon, en Outaouais, en avait marqué 51 pour réussir sa deuxième et dernière saison de cinquante buts.
Depuis c’est la longue traversée du désert jusqu’à l’arrivée d’un joueur petit de taille, mais tellement grand avec son talent de sniper : Cole Caufield.
Caufield a déjà marqué huit buts en neuf parties. Seul Nico Hischier des Devils du New Jersey, qui porte le numéro 13 comme Caufield, a un but de plus que l’ailier droit du Canadien.
(Nikita Kucherov, du Lightning de Tampa Bay, a aussi huit buts mais lui c’est une machine à points depuis des années).
Caufield sait se faire oublier sur une patinoire. Tel un prédateur, il sait sortir de la brousse glacée pour mordre les gardiens adverses. Le brio de Caufield ce week-end a permis au Canadien de gagner deux parties en 24 heures : une à domicile samedi par le score de 5 à 2 sur les Blues de St-Louis et l’autre à l’étranger ce dimanche face aux Flyers de Philadelphie par le pointage de 4 à 3.
Ce n’était pas arrivé depuis deux ans qu’un tel réveil le temps d’une fin de semaine.
Caufield a surtout soulagé son coach Martin St-Louis d’une mauvaise passe. Le Canadien venait d’en perdre quatre de suite et la dégelée de 7 à 2 de mardi, à la maison devant les Rangers de New York, avait amené certains médias à remettre en question le leadership et les plans de matches de l’entraîneur-chef montréalais.
Le Canadien jouera mardi son dixième match devant une autre équipe qu’il peut battre : le Kraken de Seattle. Avec une fiche autour de 500, le club nous rassure-t-il ?
La réponse est non. Je me donne donc jusqu’à la Thanksgiving avant de vous prédire de quelle saison nous aurons droit.
Il y a de belles surprises dont bien sûr Caufield, il y a Lane Hutson avec ses mains de magicien, il y a Jake Evans, avec une stabilité au centre.
Mais ce n’est pas encore le Canadien promis par les dirigeants. En tout cas pas un Canadien qui me et nous garde sur le bout de notre canapé !
ÉCHOS DE ShowTom :
UN CENDRILLON APPELÉ FREDDIE !
Au moment d’aller sur publication de votre Soleil de la Floride, la 120è édition de la Série Mondiale bat son plein. Broadway vs Hollywood, telle est l’affiche de ce douzième affrontement en histoires entre deux clubs prestigieux, deux grands marchés : les Yankees de New York vs les Dodgers de Los Angeles. Les Dodgers ont pris les devants 2 à 0 dans la série qui se transporte dans le Big Apple. Et la plus belle histoire de ces deux premières parties n’est pas celle de Shohei Ohtani ou Aaron Judge. C’est celle du joueur de premier but des Dodgers, Freddie Freeman. Au début du mois d’août, Freddie a dû quitter le club pour se rendre au chevet de son fils, Maximus, âgé seulement de trois ans. Atteint de la maladie de Guillain-Barré, un trouble neurologique rare, son fils s’est retrouvé paralysé. Une semaine avant le début des séries éliminatoires au baseball majeur, Freddie s’est blessé à une cheville. Il clopinait comme Chaplin autour des buts et son cas était douteux. Résilient joueur d’équipe, il a demandé de jouer malgré sa blessure. Et le reste est pour l’histoire : fin de dixième manche au match un, son club tire de l’arrière 3 à 2, il y a deux retraits, trois hommes sur les sentiers et « pow », il catapulte la première offrande de Nestor Cortez très loin dans les estrades de droite. Il devient ainsi le premier dans l’histoire de la Série mondiale à réussir un tel exploit. Et après son grand chelem, il court vers les estrades et va rejoindre son papa pour célébrer les yeux mouillés avec lui. C’est pour ça que j’aime le journalisme sportif. Pour ces histoires cendrillon sportives !
Les Panthers de Floride ont récompensé leur entraîneur-chef en lui offrant une extension de contrat de plusieurs années. Paul Maurice n’a pas volé ce contrat. Les Panthers ont gagné la première Coupe Stanley de leur jeune histoire à Sunrise et l’équipe pourrait même répéter cette année. Aller voir les Panthers dans Broward County est devenu l’une des attractions les plus courues sur la côte est de l’Atlantique. Ils ont déjà un excellent début de saison (6-3-1).
…
Ainsi va Tua Tagovailoa, ainsi vont les Dolphins de Miami. Mais la question qui tue : revient-il trop vite dans le feu l’action, lui qui a déjà subi deux fois des commotions cérébrales ? Malgré son retour au jeu au Hard Rock Stadium, les Dolphins ont subi une autre amère défaite 28-27 face aux Cardinals de l’Arizona.
…
Le Mexique a retiré son sombrero pour rendre hommage à l’une de ses plus belles étoiles de son paysage sportif : Fernando Valenzuela. L’artiste de la balle tire-bouchon nous a quittés brutalement à l’âge de 63 ans après avoir écrit plusieurs pages d’histoires avec les Dodgers de Los Angeles. Adios amigos.
…
Le nouveau contrat de sept ans avec une moyenne de 7,45 millions par année est plus que justifié pour Alexis Lafrenière. L’athlète de 23 ans, de St-Eustache, gagne en maturité et en popularité avec les Rangers de New York. Lafrenière ne voulait pas partir ailleurs. Patiner sur Broadway ne lui fait plus peur. Et il sait que si un club peut soulever bientôt une Coupe Stanley, c’est bien dans le camp des Blue Shirts.
…
Le nouveau contrat de sept ans avec une moyenne de 7,45 millions par année est plus que justifié pour Alexis Lafrenière. L’athlète de 23 ans, de St-Eustache, gagne en maturité et en popularité avec les Rangers de New York. Lafrenière ne voulait pas partir ailleurs. Patiner sur Broadway ne lui fait plus peur. Et il sait que si un club peut soulever bientôt une Coupe Stanley, c’est bien dans le camp des Blue Shirts.
…
Maveric Lamoureux, 20 ans de Laval, vient de faire ses débuts avec le club de hockey de l’Utah. Que la route soit belle, jeune homme.
…
Zachary L’Heureux, 21 ans, de Montréal, vient aussi de donner ses premiers coups de patins avec les Predators de Nashville. Un Lamoureux et un L’Heureux dans la LNH ne peut que de nous rendre plus fiers et joyeux.