Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a choisi la procureure générale de Floride (depuis 2019), Ashley Moody, pour remplacer Marco Rubio au Sénat des États-Unis. Rubio est le choix du président Trump pour occuper le poste de Secrétaire d’État au pays. DeSantis a déclaré qu’il prévoyait de confier l’ancien poste de Moody à James Uthmeier, qui travaille au Bureau exécutif du gouverneur.
Moody, âgée de 49 ans, était procureure fédérale et juge d’une cour de circuit avant d’être élue en 2018 au poste de procureure générale de Floride. D’après ABC News, elle s’est étroitement alliée à DeSantis sur diverses questions, notamment les décrets liés au COVID-19. Elle a aussi poursuivi le gouvernement des É.-U. au sujet des exigences en matière de vaccins pour les croisiéristes.
PAM BONDI FAIT LES MANCHETTES
Pam Bondi, l’ancienne procureure générale de Floride (2011-2019), a fait les manchettes nationales le 15 janvier. Sélectionnée par Trump pour le poste de procureure générale des États-Unis, la républicaine Bondi a eu droit à une première audience de confirmation de son poste houleuse au Capitole à Washington, D.C. le 15 janvier dernier.
BBC News a rapporté que Bondi a été confrontée à des questions difficiles concernant son possible futur poste de procureure générale, principalement axées sur sa capacité potentielle à dire « non » au président élu Donald Trump « s’il lui demande de faire quelque chose d’illégal ou de contraire à l’éthique ». Bondi a déclaré : « Je ne vais pas me laisser intimider ». Bondi a également été fréquemment interrogée sur Kash Patel – le candidat de Trump pressenti pour prendre la tête du FBI – et sur ses déclarations précédentes au sujet de l’inscription possible de certains démocrates sur une « liste d’ennemis », thème qu’elle a réussi à contourner.
AILLEURS SUR CAPITOLE HILL
Quant à son audition pour la nomination au poste de secrétaire d’État du pays le même jour, le sénateur républicain de Floride Marco Rubio s’est engagé à promouvoir la paix à l’étranger en s’attaquant aux conflits mondiaux, notamment la guerre en Ukraine et le conflit à Gaza.
Quelques heures après l’annonce de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, Rubio a déclaré au comité que l’administration de Trump continuerait d’être « l’administration la plus pro-israélienne de l’histoire américaine ».
Concernant la Chine, les pourparlers sont difficiles. Rubio a critiqué le pays du soleil levant, avertissant que si les États-Unis ne changent pas leurs méthodes et politiques publiques, « pratiquement tout ce qui compte pour nous dans la vie sera dépendant du bon vouloir de la Chine ».
LA PERSONNALITÉ MONTANTE DU DNP
L’activiste floridien David Hogg, âgé de 24 ans, est candidat à la vice-présidence du Democratic National Party (DNP) des États-Unis. Il a récemment été soutenu par Tim Walz, gouverneur du Minnesota et dernier candidat du parti au poste de vice-président des É.-U.
Rappelons que Hogg est un militant en faveur du contrôle des armes à feu : après avoir survécu à la fusillade du 14 février 2018 à l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas (MSD) à Parkland, FL, où 17 personnes sont décédées tragiquement, Hogg a fondé l’organisation March for our Lives. Ensuite, en mai 2023, alors fraîchement diplômé de la Harvard University, il a fondé l’organisation de terrain, Leaders We Deserve.
Walz estime que Hogg a une « capacité unique à se connecter avec le peuple américain et à parler des forces de notre parti ». Walz a déclaré à Politico Playbook : « C’est exactement ce dont nous avons besoin en ce moment : un leadership expérimenté, réfléchi et énergique qui va à la rencontre des gens là où ils se trouvent et qui prend des mesures audacieuses pour gagner. Je ne pourrais pas être plus heureux d’apporter mon soutien à sa candidature et à sa vision du parti, et j’ai hâte de travailler avec lui à chaque étape du processus ».
Hogg a aussi obtenu le soutien d’un autre membre de la génération Z qui représente la Floride au Congrès des É.-U. (Orlando), Maxwell Frost qui est âgé de 27 ans.
D’après ABC News, Hogg estime que, lors des dernières élections, les démocrates n’ont pas réussi à communiquer leur message de telle sorte qu’ils puissent trouver écho auprès des électeurs, en plus de bien d’autres faux pas. Il souhaite voir le parti assumer ses responsabilités dans cet échec électoral de façon plus directe, et il dénonce la complaisance selon laquelle les membres du parti ont « fait de leur mieux ». Pour Hogg, c’est « inacceptable ».