MIA ET FLL REJETTENT UNE VIDÉO « POLITIQUE » DE L’ADMINISTRATION TRUMP
Les deux aéroports les plus fréquentés de la Floride du Sud, Miami (MIA) et Fort Lauderdale (FLL), ont refusé de diffuser une vidéo de la TSA (Transportation Security Administration) dans laquelle la secrétaire à la Sécurité intérieure (Homeland Security), Kristi Noem, blâme les démocrates pour la fermeture du gouvernement. Les autorités locales jugent que la vidéo, qui était destinée aux files d’attente des contrôles de sécurité, est trop politique. Elles appuient leur jugement sur des politiques internes des deux aéroports qui interdisent les messages partisans. D’autres grands aéroports aux États-Unis ont également refusé sa diffusion, certains citant la loi Hatch de 1939. Cette dernière interdit aux employés fédéraux américains de participer à des activités politiques partisanes pendant leur travail, afin de garantir la neutralité de l’administration publique.
BLOCAGE DU TRANSFERT D’UN TERRAIN DESTINÉ À LA BIBLIOTHÈQUE PRÉSIDENTIELLE DE TRUMP
Le 14 octobre dernier, Mavel Ruiz, un juge de Floride, a temporairement bloqué le transfert d’un terrain à Miami destiné à la future bibliothèque présidentielle de Donald Trump. Un militant anti-bibliothèque accuse le Miami Dade College, à qui appartient le terrain en question, d’avoir enfreint la loi sur la transparence en votant la cession sans préavis clair ni diffusion publique. La valeur du lopin de terre est estimée à plus de 67 millions de dollars. Ce terrain, qui est actuellement utilisé comme stationnement par le Miami Dade College, devait être transféré à une fondation dirigée par des proches de Trump. Malgré l’opposition locale, le gouverneur républicain Ron DeSantis soutient le projet, mais le juge Ruiz a tranché que l’université n’avait pas suffisamment informé le public. L’injonction pourrait coûter jusqu’à 300 000 $ au collège. D’autres endroits possibles pour construire la bibliothèque sont actuellement envisagés.
QUE TRUMP SOIT EN VILLE OU NON, LA FAA RESTREINT LES VOLS AUTOUR DE MAR-A-LAGO
Des restrictions de vol permanentes autour de Mar-a-Lago, le domaine de Trump à Palm Beach, ont été imposées par la Federal Aviation Administration (FAA), même lorsque le président n’est pas présent. Aucun vol n’est désormais autorisé dans un rayon d’environ un mile (1,6 km) autour du site, et ce périmètre s’élargit jusqu’à 30 miles (48 km) lorsque Trump est en ville. Ces nouvelles mesures resteront en vigueur jusqu’en octobre 2026.
Les conséquences ? Précisons que l’aéroport international de Palm Beach (PBI) est situé à moins de trois miles (4,8 km) de Mar-a-Lago. Les autorités locales prévoient des retards accrus pendant la saison touristique de l’hiver et une hausse des plaintes en raison du bruit, plus particulièrement dans les quartiers au nord de l’aéroport, car le trafic aérien sera redirigé vers la piste transversale, ce qui modifie les habitudes de vol. Depuis le jour de son investiture cette année, le 20 janvier, Trump s’est rendu 11 fois à son domaine de Mar-a-Lago. Pour chaque journée qu’il passe à Palm Beach, sa protection coûte environ 240 000 dollars au comté.








