Les opérations visant à contrer les cartels de blanchiment d’argent étaient, selon le Département américain de la Justice, devenues une entreprise très profitable pour les policiers de l’escouade de Bal Harbour car ils dépensaient à plein et somptueusement, sans le besoin de rapporter la moindre justification.
Le bureau du procureur des États-Unis à Chicago a demandé accès à tous les dossiers et records confidentiels, relatifs aux cas de blanchiment d’argent, démantelés par des flics de Bal Harbour.
Les cas visaient des groupes criminels à travers le pays dont 84 dans la ville de Chicago. Selon l’investigation des agents fédéraux et de l’IRS, il y aurait des millions de dollars, blanchis par la police à travers des banques et des entreprises ayant pignon sur rue à Miami.