Avec tout ce qui se passe actuellement au niveau mondial, national et étatique, on ne sait parfois plus où donner de la tête ni quoi penser. Pourtant, ce que l’on pense nous appartient librement jusqu’au fond de nos trippes, même si l’exprimer peut déranger.
Si le défunt Pape François en a dérangé plus d’un dans l’Église catholique avec ses idées progressistes, son sens de l’humour a été remarqué par l’archevêque Thomas Wenski de Miami qui a raconté une anecdote humoristique sur sa première rencontre avec le pape. Au cours de leur conversation, Wenski a mentionné que le plus grand avantage de Miami était sa proximité… avec les États-Unis ! Le Pape François a trouvé cette remarque amusante et a ri de bon cœur. Lui-même fils d’immigrants italiens en Argentine afin de fuir le fascisme de leur pays d’origine, il avait un attachement particulier pour les réfugiés et les migrants en quête d’une vie meilleure. Ce qui est loin d’être le cas pour l’administration Trump aux États-Unis, appuyée par celle de DeSantis en Floride, où des arrestations vont au-delà des immigrants sans-papiers. Cela fait réfléchir, surtout que dans le Sunshine State, des forces de l’ordre locales ont coopéré avec l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) des États-Unis, ce qui a conduit à l’arrestation et à la détention d’individus, y compris de citoyens américains – rapidement relâchés.
Quant aux étudiants, ceux qui détiennent des visas ne peuvent plus s’exprimer librement sur les campus d’universités. En parallèle, plusieurs milliers d’entre eux ont vécu l’horreur le 17 avril dernier, lorsqu’une fusillade de masse a été déclenchée sur le campus de l’Université d’État de Floride à Tallahassee, faisant deux morts et six blessés. Fait dérangeant : la tragédie s’est produite juste avant le week-end de Pâques. On ne sait plus quoi penser.
Sur une note plus joyeuse durant le congé pascal au sud-est de l’État, les touristes abondaient sur les plages et dans les villes de Pompano Beach, Fort Lauderdale et Hollywood Beach. C’était comme de la musique à mes oreilles chaque fois que j’entendais parler français et que je reconnaissais des Canadiens. Juste le fait de penser qu’un bon nombre d’entre eux reviendront l’an prochain me fait du bien.
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