Score final : Eagles 40; Chiefs 22.
Vous vous frottez les yeux.
Vous nettoyez vos lunettes.
Vous vous dites, non ce n’est pas possible.
Et pourtant, c’est vrai. Les Eagles de Philadelphie ont survolé les Chiefs de Kansas City pour remporter une main dans le dos le 59ème Super Bowl en Nouvelle-Orléans. De leur première possession de ballon jusqu’à la dernière, ils ont décoiffé les Chiefs qui visaient un premier triomphe historique avec trois conquêtes consécutives. Alors que le quarterback Jalen Hurts découpait en petits morceaux la défense de Kansas City, Patrick Mahomes n’avait rien dans le bras. Ses receveurs avaient des mains pleines de pouces. Et sa défense était molle comme une crème glacée en temps de canicule.
Meneurs par 24-0 à la mi-temps, grâce notamment à deux interceptions et trois sacs contre Mahomes, les Eagles n’ont jamais été inquiétés par la suite.
La domination des Eagles a tué tout combat entre les deux clubs et la cote d’écoute télévisuelle prévue pour 130 millions a dû être revue à la baisse.
Le spectacle de la mi-temps par le rappeur Kendrick Lamar ne m’a pas fait « trampoliner » sur mon divan. On était loin des shows de Michael Jackson, Prince ou Whitney Houston.
Enfin, malgré la présence du président Donald Trump, aucun incident n’est venu ternir la game. Si game il y a eu, tellement les Eagles ont été impériaux, grandioses et majestueux !
LES ÉCHOS DE SHOWTOM
– Ça faisait trois ans ce dimanche 9 février que Martin St-Louis était nommé comme coach du Canadien. Et en ce 9 février, c’était aussi la dernière partie au Centre Bell avant la pause du tournoi des 4 Nations. L’adversaire était le Lightning de Tampa Bay, privé à la dernière minute de sa superstar Nikita Kucherov. Mais ce dernier moment avec ses fans n’y a rien changé. Le Canadien a échappé à une huitième défaite à ses neuf derniers matchs par la marque finale de 5 à 3. L’équipe ne jouera pas avant le 22 février contre les Sénateurs à Ottawa avec seulement vingt-six parties à disputer. L’équipe de St-Louis peut-elle faire un miracle et se tailler une place dans les éliminatoires ? Oubliez-ça. Pour réussir ce tour de magicien, il faudrait gagner 20 parties sur 26 pour une récolte de 95 points. Et encore là, pas sûr que ça passerait. La saison de 2024-25 ne nous aura donné qu’un certain frisson durant un mois. Le reste n’aura été qu’illusions ou déceptions.
Va-t-il falloir reconstruire la reconstruction ? C’est ironique mais la question se pose !
– Ça fait mal à écrire mais la balloune du jeune gardien de but, Jakub Dobes, s’est dégonflée le temps de trois petites parties devant le filet du Canadien. Sa sortie face au Lightning nous a donnés un nouveau visage crispé de l’athlète de 23 ans. Démuni, déstabilisé, il apprend maintenant à la dure les premiers obstacles d’une carrière. Mais j’ai confiance qu’il se relèvera. Il a le potentiel pour se faire un nom dans la Ligue.
– Au retour du tournoi des 4 Nations, tous les yeux seront rivés sur la star star des Capitals de Washington, Alexandre Ovechkin. Il ne lui manque que quinze buts en 27 parties pour égaler le record de 894 buts de la Merveille, Wayne Gretzky. Ovechkin réussit cette poussée vertigineuse avec des Capitals qui causent la plus belle surprise de la Ligue avec les Jets de Winnipeg. On risque de voir souvent Gretzky à Washington. Et ce ne sera pas juste pour visiter son président américain préféré ! …