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mardi, avril 23, 2024

Montréal désespère Floride espère

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La semaine dernière le titre de cette chronique était ‘’Pente abrupte du Canadien’’. Après un désastreux voyage dans l’Ouest, on pourrait parler d’une véritable débandade.

Le directeur gérant, Marc Bergevin, est la cible des partisans frustrés devant la triste fiche de trois petits points sur une possibilité de 14 au classement, sans une seule victoire en temps régulier. Trois maigres points obtenus lors d’une victoire en tirs de barrage contre Buffalo et l’autre point arraché en prolongation, dans une défaite aux mains des Leafs. De leur côté, les Panthers de la Floride ne sont pas en perdition avec trois victoires et quatre défaites, mais ils jouent tout de même en dents de scie. En Floride l’intérêt pour les Panthers n’approche aucunement le sentiment d’appartenance des inconditionnels partisans du Canadien, à la grandeur de la province de Québec. La réaction des amateurs n’a rien de commun envers leur équipe. Les sentiments à l’endroit des  Panthers logent loin derrière ceux pour le  Heat et les Dolphins. On ne se bouscule pas pour obtenir un siège au BB&T Center comme c’est le cas au Centre Bell.  Les Panthers de la Floride se mesurent ce soir (mardi) au Canadien au Centre Bell. Deux équipes qui occupent respectivement les 25ème et 30ème rangs de la Ligue nationale. Si le Canadien n’offre pas une meilleure performance contre une équipe en 25ème place, ce sera une véritable commotion chez les amoureux du CH. La déprime frappe autant les joueurs du Canadien que leurs supporteurs, dont des milliers ont, déjà, lancé la serviette. La tête du directeur gérant, Marc Bergevin, est mise à prix. Les reproches à son endroit ne se comptent plus devant le fiasco de son plan quinquennal. La démolition en bloc qu’il a faite à sa défensive le frappe en plein front. Le refus d’accorder un nouveau contrat à Andrei Markov, malgré les exigences de ce dernier, lui vaut une aversion malsaine. D’avoir laissé partir Alexis Emelin et Nathan Beaulieu en plus, pour les remplacer par des défenseurs, rejetés par d’autres équipes, les Benn, Morrow, Davidson, Streit, le catégorisent dans la classe des pires directeurs-gérants du circuit.

Les plus frustrés lui reprochent d’avoir accordé un contrat de huit ans à 10 millions de dollars au gardien Carey Price qui connait le pire début de saison de sa carrière. Price n’est plus l’ombre de lui-même. Ses carences démontrent toutefois que les succès des dernières saisons du Canadien dépendaient de lui uniquement. Malgré une attaque anémique, ses prouesses permettaient à son équipe de s’en tirer.

Le Canadien ne compte pas plus de buts mais comme la défensive est en lambeaux et que Price est extrêmement vulnérable, rien ne va plus. Cette équipe montre le pire différentiel de la LNH avec un gros moins 20. Jusqu’ici le Canadien n’a marqué que 13 buts en huit matchs, la pire fiche des 31 équipes, et en a accordé 33 un seul de moins que les Coyotes et trois de moins que les Sabres, au dernier rang dans ce domaine. Tous les commentateurs, analystes, et supporteurs clamaient haut et fort qu’en raison de la faiblesse de cette division, le Canadien était assuré de prendre part aux séries de fin de saison. La tendance a pris un tournant à 180 degrés. Les espoirs s’amenuisent parce que ce retard, aussi tôt en début de saison, force cette équipe à décrocher 13 points à chaque tranche de 10 parties. Avec le personnel en place cela ressemble à l’impossible.

Reconstruction?

Dans un tel merdier, la haute direction ne semble pas prête à passer à la reconstruction. On croit que les partisans ne sont pas disposés à voir leurs favoris trainer dans les bas-fonds durant cinq ans, bien que cela semble la seule solution possible. C’est certain que ce processus demande une patience de moine. Les gagnants de la Coupe Stanley, au cours des 10 dernières années, les Penguins, les Kings et les Hawks, ont dû se résigner à emprunter cette voie pour atteindre les sommets. Depuis que Bergevin est en place on ne compte plus les joueurs usés qu’il a embauchés et qui n’ont fait que passer.  Et la parade continue, surtout depuis le mois de mars 2016.  Le Canadien n’a pas d’alternative pour greffer de nouveaux talents à sa formation. Il ne compte aucun surdoué dans les rangs mineurs de son organisation et aucun directeur-gérant ne viendra lui donner un coup de main. Ceux qui écouteront les propositions de Bergevin, dans le cas où il voudrait compléter une transaction, seront extrêmement voraces, d’autant plus que la valeur des joueurs du Tricolore sont à la baisse en raison des piètres performances de l’équipe. Shea Weber est en plein déclin, Carey Price frôle la misère. Aucune équipe n’est intéressée d’acquérir ces joueurs en raison de leur contrat faramineux. Jonathan Drouin ne sera jamais sur le marché, du moins pour quelques années, pas plus que le jeune Victor Mete, qui excelle depuis le début de saison. Ce qui veut dire que Marc Bergevin n’a rien à offrir pour mettre la main sur un joueur dominant. Non, l’avenir du Canadien n’est pas rose.

Les Panthers

Il sera intéressant, ce mardi 24 octobre au soir, de surveiller l’affrontement Panthers-Canadien. Jusqu’ici les Panthers ont été brouillon à quelques reprises. Roberto Luongo et James Reimer ont été excellents certains soirs et moins performants d’autres soirs. La défensive a aussi connu ses ratées.

Le nouvel entraineur Bob Boughner tente de trouver la combinaison gagnante. Il en est à ses premiers pas dans la LNH et son équipe compte plusieurs nouveaux joueurs. Jusqu’ici il n’a pas trouvé la chaise qui convient à chacun de ses protégés.

Samedi soir, les Panthers ont excellé dans tous les aspects du jeu pour vaincre les Capitals de Washington. Dans le match précédent, le manque de discipline a été la cause de la défaite de 4-3 contre les Penguins, alors qu’ils avaient pris les devants 2-0. Cette équipe devra éviter les passages à vide si elle veut avoir la chance de prolonger sa saison en avril. Parce que jusqu’ici, il ne fait aucun doute, à moins de blessure à des joueurs de premier plan, que Tampa, Toronto et Ottawa sont les favoris pour se rendre jusqu’aux éliminatoires. Les Panthers ne peuvent compter sur les 7ème et 8ème places en fin de saison, en raison de la force des équipes de la division Métropolitaine, dont plusieurs se sont améliorées avant le début du calendrier. 

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