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jeudi, avril 25, 2024

Cinq équipes canadiennes en séries ?

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Les équipes canadiennes ont fait tout un bond depuis la saison 2015-2016.

À la fin de ce calendrier, aucune des sept formations n’avait réussi à arracher une place dans les séries éliminatoires.

L’année suivante, Montréal, Toronto, Calgary et Edmonton prenaient part au bal printanier alors qu’au printemps dernier seul Toronto et Winnipeg y étaient.

Dans moins d’un mois la Ligue nationale aura complété la première demie de son calendrier. Mais déjà quelques formations ont pris de sérieuses options pour prolonger leur saison en avril prochain.

Les Jets de Winnipeg et les Maple Leafs de Toronto seront de toute évidence dans le coup. Ces deux équipes sont maintenant membres des puissances du circuit et tôt ou tard, l’une d’elle devrait ramener la coupe Stanley au pays, ce qu’on n’a plus revu depuis un quart de siècle.

À l’exception de Vancouver et Ottawa, les cinq autres formations du Canada peuvent aspirer au tournoi de fin de saison.

Si les Jets et les Leafs ne laissent pas de doute, on peut dire que les surprenants Flames de Calgary ne devraient pas ralentir au point de rater le rendez-vous. Son attaque est l’une des meilleures de la LNH tout comme sa brigade à la ligne bleue. Le seul point d’interrogation est devant le filet, mais Mike Smith, qui a connu un début de saison laborieux, semble retrouver ses repères tandis que le nouveau venu David Rittich est apparu comme un sauveur, remportant neuf de ses 12 départs.

Avec les Gaudreau, Monahan, Tkachuk, Lindholm et Backlund, les Flames pourraient même surprendre lors des éliminatoires.

Dans cette section Pacifique, les Oilers effectuent un solide redressement depuis que Ken Hitchcock a remplacé Todd McLelland derrière le banc, obtenant 19 points au classement sur une possibilité de 24, grâce à neuf victoires et une défaite en prolongation. Cette équipe qui n’allait nulle part depuis deux ans roule à tombeau ouvert. Mais leur route ne sera pas facile parce que dans cette conférence, San Jose, Anaheim, Vegas, Minnesota  et Dallas seront de la lutte jusqu’à la fin. Seulement six points séparent ces cinq équipes en ce moment. Toutefois une seule équipe compte dans ses rangs un Connor McDavid qui, depuis l’arrivée d’Hitchcock, jouent plus de minutes tout comme son coéquipier Leon Draisaitl.

 

Le CH

Dans la conférence de l’Est, le Canadien de Montréal est en mission et les choses tournent rond pour lui en ce qui est de la possibilité de se tailler une place parmi les gradués du printemps. Jusqu’ici cette équipe a renversé toutes les prédictions qui l’excluaient des prochaines éliminatoires.

La troupe de Claude Julien trouve tous les astuces pour arracher des victoires. Et la faiblesse de nombreuses formations de cette Conférence pavent, dans une certaine mesure, la route du CH.

Les Islanders sont la seule menace qui guette le Tricolore. Cette équipe est comme les Sabres la surprise du circuit jusqu’ici. On en parle peu mais le nouvel entraîneur  Barry Trotz mène très bien cette formation que personne ne voyait dans une telle course.  Mais ces Islanders ont du pain sur la planche pour doubler la Ste-Flanelle qui pourrait bien grimper devant des Bruins handicapés par l’absence de joueurs dominants comme Patrice Bergeron et  Zdeno Chara.

Les deux équipes s’affrontaient pour la troisième fois le 17 décembre, chacune ayant remporté la victoire sur la patinoire adverse.

Pour garder le rythme le Canadien devra compter sur un Carey Price tel qu’il est depuis plus d’un mois. Price a recommencé à faire la différence entre une victoire et un échec pour les siens. Il se doit d’être au sommet de son art parce que les défenseurs du Canadien sont particulièrement vulnérables. Si Marc Bergevin adopte une philosophie à court terme, il devra trouver le moyen de dénicher un arrière capable de compléter un duo avec Shea Weber.

Jusqu’ici aucune expérience n’a été concluante. Weber a excellé à son retour, mais il ne pourra peut-être pas jouer autant de minutes comme il l’a fait jusqu’ici à tous les matchs.

Lorsque l’on entame la deuxième demie du calendrier, on se plaît à dire que c’est le temps où l’on sépare les hommes des enfants. C’est ce que l’on verra à partir du 6 janvier alors que la majorité des équipes aura disputé 41 matchs.

Si les Oilers et le Canadien tiennent le coup, cinq équipes canadiennes sur sept prendront part aux éliminatoires, ce que l’on a jamais vu.

Cette situation ne sourira pas au petit général Gary Bettman, lui qui ne jure que pour le marché américain.

S’il fallait que Toronto ou Winnipeg remporte la coupe Stanley, le président tombera en dépression.

 

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