L’instinct peut se nuancer de nombreuses façons, mais on peut le définir comme étant l’élément le plus primaire et le plus animal de la nature humaine.
L’instinct est à différencier de l’intuition qui elle, est un mode de pensée immédiat, résultant d’un vécu antérieur comparable à ce qui est nouvellement vécu et qui permet d’évaluer rapidement une situation sans pour autant en faire une analyse raisonnable.
Certains psychothérapeutes occidentaux considèrent, à propos des peuples ayant des modes vie déconnectés de la nature, qu’il faut justement mettre en valeur ce potentiel relié à l’instinct en le libérant des carcans de la société. Pour eux, libérer l’instinct permet de retrouver sa véritable nature ce qui est source d’épanouissement. Mais on comprendra facilement qu’une telle approche trouve des opposants. En effet, un mode de vie régit par le plaisir/déplaisir, la satisfaction/insatisfaction avec les sensations physiques qui le caractérise sans aucune réglementation, vient en contradiction avec un mode vie qui lui, permet le contrôle grâce à un questionnement intérieur et un vécu émotionnel exprimé harmonieusement.
Il faut bien considérer que les personnes qui vivent suivant leur instinct sont poussées par un sens aigu de la satisfaction immédiate de leurs besoins et se comportent essentiellement par rapport aux avantages qu’elles peuvent tirer d’une situation. On comprendra alors facilement que c’est la relation à l’autre qui va en subir les conséquences, car leurs pensées étant généralement rudimentaires et les sentiments absents, la relation à l’autre se résume à un mode relationnel de dominant/dominé.
Sur ces que vous soyez ici en Floride ou au Québec, je vous souhaite d’être heureux et en santé.
