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mercredi, avril 24, 2024

MARC BERGEVIN A UN BON BOSS !

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Comment expliquer ce vire-veste des fans et des journalistes envers le directeur général du Canadien, Marc Bergevin ?

Il y a à peine dix mois, au moment où la planète se retrouvait en mode pause avec cette pandémie mondiale de la COVID, Bergevin était l’homme à abattre.

Son club était presque mathématiquement éliminé des séries éliminatoires pour une quatrième fois en cinq ans, la foule s’impatientait au Centre Bell et les lumières s’éteignaient encore au-dessus des fantômes gagnants d’une autre époque à Montréal.

Seul un homme continuait à le défendre dans les couloirs du Centre Bell.

C’est son président et son propriétaire : Geoff Molson. 

« J’ai toujours confiance en Marc », répétait-il comme un perroquet que plus personne ne voulait entendre jacasser. 

Puis soudainement au début de l’été, une fée apparut au-dessus d’une épaulette de Bergevin et elle lui annonça que son club serait des éliminatoires, grâce justement à la pandémie. Sa formation 24ème et dernière, sera des séries pour une première fois dans un scénario emprunté à un ciselant polar. Le Canadien péta sa bulle et élimina, à la surprise générale, la bande de Sidney Crosby et des Penguins de Pittsburgh.

Puis se battit bec et ongles face aux Flyers de Philadelphie avant de baisser pavillon en six parties.

Deux jours après l’élimination du club et avant que chacun retourne voir femme et enfants au cocon familial, Jeff Petry, un des vaillants guerriers de ces séries inédites d’été, lança un message à son dg : il faut grossir le club si on veut se donner une nouvelle chance de gagner une Coupe Stanley.

Bergevin capta le message dix sur dix. Il échangea à Columbus son joueur petit format mais grande gueule, Max Domi, contre Josh Anderson, signa Tyler Toffoli sur le marché des joueurs disponibles, fit de même avec Joel Edmundson. 

Il trouva aussi à Carey Price un second violon enfin digne d’un Stradivarius avec la venue de Jake Allen et soudainement la lumière tricolore apparut au bout du tunnel.

L’émergence de jeunes comme Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi et Aleander Romanov compléta l’arc-en-ciel pour enfin nous donner une équipe aspirante aux grands honneurs.

Bergevin, un dg de sa génération

Il ne porte pas de complet sobre comme Serge Savard.

Il a les cheveux long comme un Beatle, danse dans sa loge quand le Canadien fait les séries, roule des mécaniques au gymnase pour épater la gente féminine, mais surtout, il a le plus important dans n’importe quelle business : un bon boss qui a toujours cru en lui.

Contre vents et marrées

Ça nous donnera enfin une belle année de hockey dans un moment de vie où nous avons tous bien besoin de nous changer les idées.

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