Suivant un principe vieux comme l’humanité « Un enfant, ça se fait à deux ! », mais le moment et les conditions pour réaliser ce désir est parfois vécu différemment par les futurs parents.
On vit aujourd’hui dans un monde où tout est programmé, y compris la grossesse. Depuis que la contraception existe, la maternité est un acte volontaire. Cela se fait donc, du moins dans la majorité des cas, quand les conditions idéales semblent réunies; sécurité matérielle et affective, et l’enfant s’inscrit alors dans une logique de construction de la famille.
Cependant, il faut bien constater qu’il est plutôt rare que le moment pour avoir un enfant soit vécu de façon identique par les futurs parents. Si ne pas avoir d’enfants se maîtrise facilement, décider d’en avoir un ensemble se maîtrise beaucoup moins, car tout le monde est conscient que le passage à la maternité /paternité va provoquer un changement important dans la vie du couple, en particulier aux niveaux des responsabilités et des libertés. D’autant plus que la façon dont chaque partenaire prend sa place de parent s’articulent suivant deux types de données : d’une part celle de son histoire personnelle et d’autre part, celles propres à sa génération.
Admettre et comprendre que le ou la partenaire n’est pas prêt à fonder une famille en même temps que soi, est important. La clé pour résoudre le blocage, quand c’est le cas, réside peut-être dans l’idée de faire bouger d’un commun accord, le statut préalablement établi par la contraception en la supprimant et en laissant la chance à la nature de reprendre son cycle naturel.
Sur ce, que vous soyez ici en Floride ou au Québec, je vous dis à la semaine prochaine en vous espérant heureux et en santé!
