Les organismes canadiens chargés de l’application de la loi utilisent les technologies les plus récentes et les plus perfectionnées, notamment des détecteurs au sol, des caméras, des radars et des lecteurs de plaques d’immatriculation, pour surveiller la frontière et assurer la sécurité du Canada et des États-Unis (É.-U).
Nos ports d’entrée sont sûrs. Nous gérons conjointement la frontière entre les points d’entrée officiels, et les Shipriders patrouillent les voies navigables que nous partageons. Nous partageons également des informations et des renseignements pour que les forces de l’ordre des deux pays puissent prendre des décisions avant l’arrivée des voyageurs étrangers. Presque tous les visiteurs doivent avoir un visa, un permis ou une autorisation de voyage électronique avant d’embarquer dans un avion au Canada ou en transit par le Canada. Un système d’entrée / sortie repère la plupart des voyageurs qui entrent et qui sortent du Canada, et nous avons accru nos exigences biométriques.
Des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada sont au premier rang de la lutte contre le commerce des produits contrefaits et piratés, notamment de stupéfiants et d’opioïdes illicites. Les agents peuvent inspecter et détruire les colis suspects présentant un risque pour la santé, la sûreté ou la sécurité nationale.
Combattre ensemble la crise
des opioïdes
Tout comme c’est le cas pour les Étatsuniens, un nombre record de Canadiens sont aux prises avec les conséquences d’une consommation problématique d’opioïdes.
En conséquence, le Canada et les É.-U. travaillent de concert pour lutter contre l’importation de produits pharmaceutiques illégaux. Nos agents des douanes ont été dotés de plus de ressources et de pouvoirs – ils peuvent maintenant inspecter les colis postaux de moins de 30 grammes – pour contrer l’entrée des drogues illicites au Canada, et ils peuvent les détruire.
Nous avons également fait en sorte qu’il soit plus difficile pour les trafiquants d’effectuer une production de masse de pilules de contrefaçon qui contiennent du fentanyl. Chaque presse à comprimés ou instrument d’encapsulation importé au Canada doit être enregistré auprès de Santé Canada, ce qui évite les importations incontrôlées d’appareils pouvant être utilisés pour fabriquer des drogues illicites et perpétuer la crise des opioïdes. De plus, nos organismes de sécurité publique et de santé travaillent avec les É.-U. à contrer l’épidémie de surdoses liés aux opioïdes par le biais du National American Drug Dialogue ‒ organisé au Canada cette année ‒ et en utilisant d’autres forums. Ces efforts portent fruits.
Coopération à la frontière
Notre infrastructure à la frontière assure la sécurité des É.-U. et du Canada, et elle facilite le passage quotidien des biens et des personnes. Des programmes comme le prédédouanement contribuent à cette efficacité. En fait, les aéroports canadiens accueillent des agents de la U.S. Customs and Border Protection qui, depuis plus de soixante ans, donnent le feu vert aux passagers avant leur entrée sur le territoire des É.-U. Du travail est en cours pour étendre le pré-dédouanement à d’autres points d’entrée et pour le fret.
Plus de 7 000 camions traversent chaque jour la frontière Canada–É.-U. via Detroit, et ils transportent chaque année des marchandises pour une valeur de près de 107 milliards de dollars. Une fois achevé, le nouveau pont international Gordie Howe renforcera la fiabilité et la sécurité du port d’entrée commercial le plus occupé du Canada. Cet infrastructure créera également des emplois à long terme dans la région de Windsor-Detroit, et ce, bien au-delà du processus de construction.
Pour plus d’informations :
visitez le site Web de l’Agence des services frontaliers du Canada. https://liencanada.com/relations-canada-e-u/securite-a-la-frontiere