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jeudi, avril 18, 2024

La longévité de vie aux États-Unis

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Aux États-Unis, les riches vivent plus vieux que les pauvres. La moyenne de vie de cette catégorie est l’une des plus élevée au monde.

Une récente étude sur le sujet vient confirmer ce que d’autres travaux avaient démontré auparavant.

La recherche s’est faite sur la période allant de 1999 à 2014 et auprès de personnes âgées entre 40 et 76 ans.

La conclusion de cette dernière enquête montre que les biens nantis ont une espérance de vie de 14,6 ans de plus que les gens démunis.

On insiste sur le mode de vie et l’endroit où vivent les gens, pour en arriver à ces conclusions.

L’analyse des revenus à partir des déclarations d’impôt et des statistiques de mortalité fournies par les services sociaux, entre 2001 et 2014, montrent par exemple qu’un homme de 40 ans, qui fait partie des 1% des plus pauvres, a une espérance de vie de 72,7 ans, ce qui se compare aux habitants du Soudan ou du Pakistan.

En contrepartie, au même âge, les riches peuvent prolonger leur vie jusqu’à 87,3 ans.

Chez les femmes, l’espérance de vie est plus longue, peu importe leur milieu.

Si elles font partie de la classe défavorisée à 40 ans, les statistiques montrent que ces femmes peuvent atteindre 78,8 ans tandis que les plus choyées sont susceptibles de vivre jusqu’à 88,9 ans, une différence de 10 ans.

Les chercheurs ont constaté que l’inégalité s’est accrue depuis le début de leur étude en 2001.

Chez le 5 % des hommes et des femmes riches, l’espérance de vie a respectivement gagné 2,34 ans et 2,91 ans.

Mais chez les pauvres, parmi le 5 %, leur vie n’est prolongée que de 0.32 années pour les hommes et de 0,4 pour les femmes. L’étude du Journal of the American Medical Association insiste également sur le fait que le lieu d’habitation a une influence importante sur cette longévité.

Les villes

Ainsi, Hawaï, le Maine et le Massachussetts sont les États où les hommes et les femmes les plus pauvres vivent le plus longtemps tandis que l’Alaska, l’Iowa et le Wyoming sont les endroits où ils meurent les plus jeunes.

La recherche fournie même des précisions sur l’espérance de vie dans les villes américaines. On apprend par exemple qu’à Détroit, Indianapolis ou Cincinnati, un homme de la catégorie des moins nantis vit en moyenne 4,5 ans de moins que celui qui habite New York, Los Angeles ou l’état de Floride.

Selon les chercheurs, cette différence est causée surtout par l’absence de politiques locales sur l’hygiène de vie plus saine comme par exemple l’interdiction de fumer ou les programme de lutte contre l’obésité.

À New York, comme exemple, d’importantes mesures sont adoptées contre le tabagisme, les graisses et le sucre dans les restaurants.

Les milieux davantage instruits favorisent aussi le prolongement d’une vie.

L’espérance de vie des Américains est demeurée stable au cours des trois dernières années. Auparavant, elle avait progressé sans interruption depuis la Seconde Guerre mondiale.

L’étude conclut, selon les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, qu’un enfant né en 2014 peut espérer vivre jusqu’à 78,8 ans en moyenne : 81,2 ans pour les femmes et 76,4 ans pour les hommes.

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