Des projets visant à embellir la nature sauvage des parcs d’État avec du pickleball, du golf et des hôtels suscitent l’indignation chez les défenseurs de l’environnement. Ils affirment que les propositions enfreignent la loi de l’État et terniront des zones d’une beauté stupéfiante.
Un ancien directeur du Jonathan Dickinson State Park à Hobe Sound, dans le comté de Martin, a déclaré à WLRN : « Le principal objectif des parcs d’État, contrairement aux autres terres de l’État, est de conserver les ressources naturelles. Ils sont destinés aux loisirs, mais aux loisirs basés sur la jouissance des ressources naturelles. »
Il faut savoir que le Jonathan Dickinson State Park englobe le lagon de l’Indian River, où la pollution due au ruissellement urbain et aux fermes a causé à maintes reprises la prolifération d’algues et tué des kilomètres d’herbiers marins. L’ancien directeur ajoute : « Un terrain de golf consomme énormément d’eau. Il faut une énorme quantité de produits chimiques pour le garder vert. C’est donc le pire endroit pour essayer d’en construire un. »
Une série de réunions est prévue le 27 août pour examiner les plans de gestion des parcs d’État suivants : Honeymoon Island (Dunedin), Hillsborough River (Thonotosassa), Oleta River (Miami Beach), Jonathan Dickinson (Hobe Sound), Dr. Von D. Mizell-Eula Johnson (Dania Beach), Anastasia (St. Augustine), Camp Helen (Panama City) ainsi que Topsail Hill et Grayton Beach (Santa Rosa Beach).
By Stephen B Calvert Clariosophic – Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12274764